John Newton – Amazing Grace
Né à Londres le 24 juillet 1725, John Newton reçoit de ses parents une éducation chrétienne. Suite au décès de ses parents, il est recueilli par un oncle peu fréquentable qui l’amènera à abandonner la religion. Il devient à 23 ans commandant de navire. Très vite, il se spécialise comme marchand d’esclaves. Grâce à ce commerce, il fait fortune et s’installe avec sa famille en Caroline du Nord où il devient un grand propriétaire exploitant de nombreux esclaves pour la culture du coton.
Un jour, à 29 ans, au cours d’un de ses nombreux voyages en mer qui le ramenait des côtes d’Afrique vers celles des États-Unis avec une cargaison d’esclaves, John Newton tombe subitement malade de la typhoïde ! Comme le veut la tradition, et afin de ne pas contaminer le reste de l’équipage, il est débarqué dans une chaloupe au beau milieu de l’océan avec sa cuisinière esclave elle aussi atteinte de la maladie. La chaloupe s’échoue sur une île déserte. Dans son délire, John Newton commence à regretter sa vie lamentable. Son esclave lui fait alors redécouvrir Jésus, venu pour libérer les esclaves, non seulement ceux qui sont enchaînés dans les cales des navires ou qui travaillent dans les champs de coton, mais aussi tous ceux qui, comme John Newton, sont pécheurs.

Pour John Newton, c’est une révélation : il se convertit. Les jours passent. John Newton reprend des forces mais sa nouvelle amie meurt. Un navire finit par passer à proximité de l’île et le ramène sur la côte américaine.

Quelques semaines plus tard, John Newton est de nouveau chez lui. Dès le premier soir, il réunit sa famille et ses esclaves pour leur parler de sa conversion et de sa décision de libérer les esclaves. Il vend ses biens les uns après les autres afin de racheter le plus d’esclave possibles pour les libérer. Dans sa maison, il n’y a bientôt plus que quelques meubles, chaises, tables et un très beau piano. Juste avant de vendre son piano, il décide d’écrire un cantique pour rendre hommage à Dieu pour sa conversion « Amazing Grace ». Il retourne avec sa famille en Angleterre.

A 39 ans, il devient pasteur à Olney. A partir de cette époque, il lutte pour l’abolition de l’esclavage et la construction d’un monde plus juste et plus humain. Il publie au plus fort de la campagne abolitionniste des années 1780 un livre dans lequel il raconte son cheminement et condamne les misères de la traite. Il décède le 21 décembre 1807 à l’âge de 82 ans.

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